Il y a 4 besoins matériels élémentaires, qui sont des BESOINS VITAUX : LA NOURRITURE, LE LOGEMENT, LE VETEMENT, LA SANTE. Leur satisfaction est nécessaire pour que l’on soit capable de tenir sa place dans la société.
Elle n’est pas suffisante, car il y a aussi les besoins psychiques, mais elle est nécessaire.
Nous entendons par là, bien sûr : une nourriture saine, et suffisante sans excès ; un logement sain, et suffisant sans excès ; un vêtement répondant aux nécessités du climat et de l’activité ; et pour ce qui est de la santé, une hygiène correcte, et en cas de besoin, les soins médicaux appropriés et possibles.
Pour tous.
Comme c’est une nécessité, il s’agit d’un droit.
La notion d’égalité entre les hommes peut être sujette à discussion, mais elle ne l’est pas sur ces besoins VITAUX.
Il est donc important que les coûts de ces besoins soient maîtrisés, et que leur accessibilité soit bien organisée pour tous de manière égale. Ce qui implique un cahier des charges et un contrôle sérieux par la nation. Et aussi, notamment, bannir la soi-disant « loi » dite « de l’offre et de la demande » (ou « loi du marché ») au moins dans ces domaines.
A ces besoins matériels vitaux, nous ajouterons des nécessités sociales dictées par l’organisation actuelle de la société. Telles que : papiers d’identité ; police d’assurance pour un logement sain et suffisant ; transports pour se rendre au travail (y inclus la voiture si nécessaire, avec son assurance et le permis de conduire) ; études et formation professionnelle ; téléphone ; carte bancaire. L’ordinateur devient lui aussi une nécessité. Et d’autres que je n’ai pas en tête.
La plus élémentaire humanité[1] implique que tout ce qui est VITAL et socialement nécessaire soit accessible à tous également – y compris les actes administratifs obligatoires. Cela peut relever soit de la gratuité d’accès, soit de la notion de revenu universel, soit de toute autre solution possible : de toute façon, cela relève de la solidarité collective.
[1] Il s’agit de la vertu d’humanité, bien sûr.